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Pour les athlètes, qu’ils soient coureurs sur route ou trailers, atteindre leurs objectifs nécessite une planification rigoureuse et méthodique.

Structurer une saison en cycles d’entraînement permet d’optimiser les performances tout en minimisant le risque de blessures.


Les principes des macrocycles, mésocycles et microcycles sont essentiels pour progresser intelligemment, atteindre un pic de performance souvent en été, et éviter les pièges d’un entraînement désorganisé.


1. Les bases de la planification cyclique


La planification cyclique repose sur la division de l’entraînement en périodes distinctes, chacune ayant des objectifs spécifiques.

Cela permet :


  • de respecter les principes de progression et de récupération,
  • de préparer le corps et l’esprit aux exigences croissantes de la saison,
  • de garantir un pic de performance au moment crucial (course clé, compétition).


Les 3 niveaux de cycles sont :


- macrocycle : la saison entière (par exemple 1 an),

- mésocycle : des blocs de 4 à 8 semaines axés sur un objectif spécifique,

- microcycle : une semaine d’entraînement avec des variations pour équilibrer charge et récupération.


2. Le macrocycle : la vue d’ensemble


Le macrocycle représente toute la saison d’entraînement, souvent divisée en 3 grandes phases


- Préparation générale : renforcement des bases physiques (endurance, force, santé générale).

- Préparation spécifique : développement des qualités spécifiques à la discipline ("vitesse" pour la route, capacités en montée pour le trail).

- Compétition : période de pic de performance et d’affûtage.


Certains entraineurs dont je fais partie n’hésitent pas à rajouter des phases de transition et/ou de pré-compétition faisant ainsi passer les 3 phases à 5 !


Différences entre coureurs sur route et trailers :


  • Coureurs sur route : l’accent est mis sur la vitesse, l’efficacité énergétique, et la tolérance au seuil lactique. Les courses cibles (10 km, semi-marathon, marathon) sont souvent sur terrain plat et prédictibles.
  • Trailers : les exigences sont plus variées, avec une préparation axée sur l’adaptation aux terrains techniques, aux dénivelés, et à l’endurance longue distance.


3. Les mésocycles : l’art de la progression


Les mésocycles (4 à 8 semaines) permettent de se concentrer sur des objectifs précis, avec des blocs d’entraînement adaptés :


- Endurance de base (80% du travail) : augmenter le volume d’entraînement à intensité modérée.

- Force et résistance musculaire : renforcement général et spécifique (exercices de musculation, montées).

- Puissance aérobie : intervalles à haute intensité pour améliorer la VO₂ max.

- Spécificité de course : simulation de compétition, intégration du rythme cible, travail technique.


Les 2 derniers points représentants 20% du volume ou de la durée globale.


Différences entre route et trail :

  • Route : les mésocycles incluent des séances de fractionnés pour développer la vitesse et la tolérance à l’effort intense, ainsi que des sorties longues pour améliorer l’endurance.
  • Trail : les mésocycles incluent des sorties longues avec dénivelé, des exercices de descente technique, et des blocs d’endurance mentale pour affronter les conditions variées des trails.


4. Les microcycles : l'équilibre hebdomadaire


Les microcycles (une semaine) sont la structure de base, combinant des entraînements variés pour un équilibre optimal entre charge et récupération.


Exemples de microcycles :

  • Route : fractionné court (mardi), sortie tempo (jeudi), sortie longue (dimanche), récupération active (vendredi).
  • Trail : montées fractionnées (mardi), sortie en EF (jeudi), sortie technique en descente (samedi), rando-course longue avec sac (dimanche), mobilité/récupération (lundi).


5. Pourquoi faut il absolument structurer sa saison ?


Pour les coureurs sur route :

  • Optimisation de la vitesse : les cycles permettent d’atteindre un pic de performance pour un 10 km ou marathon.
  • Gestion de la fatigue : une progression linéaire évite l’épuisement et les blessures dues au surentraînement.


Pour les trailers :

  • Adaptation au dénivelé : les cycles permettent de renforcer les muscles spécifiques (quadriceps, mollets) et d’améliorer l’endurance mentale pour des courses longues.
  • Préparation à l’imprévu : les variations d’intensité et de terrain des mésocycles simulent les conditions de course.


6. Planification d’une saison type


Exemple pour un marathonien :


  • Macrocycle : saison de 9 mois avec un objectif marathon en septembre.
  • Mésocycles :

- Endurance générale (janvier-mars).

- Force et seuil lactique (avril-mai).

- Spécificité marathon (juin-août).

  • Microcycles :
    • Semaine type : Fractionnés (20%), sortie longue + récupération active (80%)


Exemple pour un trailer :


  • Macrocycle : saison de 10 mois avec un objectif ultra-trail en août.
  • Mésocycles :

- Renforcement et endurance générale (octobre-décembre).

- Spécificité trail (janvier-mai).

- Préparation ultra (juin-juillet).

  • Microcycles :
    • Semaine type : sortie longue en montagne, travail technique en descente, musculation fonctionnelle. Entrainement polarisé (fractionnés = 20% / récupération active 80%)


Conclusion :


Structurer sa saison en macro, méso, et microcycles est une stratégie incontournable pour optimiser ses performances et réduire les risques de blessures.

Que vous prépariez un marathon ou un ultra-trail, cette approche méthodique vous permettra d’aborder vos courses avec un mental serein et un corps prêt à relever tous les défis.


🌟 Votre corps mérite une planification intelligente : ne laissez rien au hasard pour atteindre vos objectifs. 🌟

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